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Négoce Nord-Est planche sur la bioéconomie

« La bioéconomie est déjà une réalité ici en région Grand Est et dans le Grand Reims où les exemples de succès ne manquent pas », rapportait Jean-Jacques Vaesken, au congrès Négoce Nord-Est, le 28 avril à Reims.

Vendredi 28 avril, les négociants du comité Négoce Nord-Est de la FNA, rassemblés à Reims pour leur congrès, se sont penchés sur l’enjeu de la bioéconomie.

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Le comité Négoce Nord-Est a choisi cette année pour son congrès annuel d’orienter les débats sur la bioéconomie. Pourquoi ? Parce que les négoces jouent un rôle important dans l’économie locale et la transition agroécologique. « C’est un concept qui peut sembler nébuleux et théorique, pourtant c’est déjà une réalité dans de nombreux territoires et plus particulièrement ici en région Grand Est et dans le Grand Reims où les exemples de succès ne manquent pas », a précisé le président du comité, Jean-Jacques Vaesken, vendredi 28 avril à Reims (Marne).

Le congrès a ainsi été l’occasion pour les 64 adhérents, dont trois fraîchement arrivés (Agri2C en Moselle, La ferme de Septfontaines en Haute-Marne, et Wit dans la Marne) de partager solutions innovantes, réflexions et réserves sur le sujet.

Fidéliser les agriculteurs

« 86 % de la surface de la région Grand Est est occupée par les fonctions agricoles et viticoles », a rappelé Guillaume Jolly, directeur adjoint de la direction de l’économie et du vivant à la Région. La bioéconomie représente 8 % des emplois salariés, la région y consacre 40 M€ par an. Si certains négociants émettent quelques réserves sur la bioéconomie, notamment sur le temps accordé à ces nouvelles pratiques et les subventions allouées, d’autres se lancent dans l’aventure.

C’est le cas de Jean-Claude Coisnon, dirigeant du négoce éponyme en Île-de-France et également agriculteur, qui a créé avec sept autres agriculteurs un méthaniseur à Cive. Initié en 2019, ce projet a pour objectifs de diversifier les revenus et de créer de l’engrais organique. Depuis un mois, le méthaniseur est opérationnel et le biogaz sera vendu au réseau GRDF à partir du 11 mai. Pour Jean-Claude Coisnon, « la bioéconomie permet au négoce de fédérer un groupe d’agriculteurs sur un projet et de les fidéliser ».

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